L'Opéra di Digione presenta il primo trimestre della stagione 2020/2021: in prima per la Francia Der Traumgörge di Zemlinsky e di Luigi Rossi Il Palazzo incantato

Cette saison 2020-2021 est placée sous le signe de la voix et ses sortilèges, de l’enchantement. A l’automne, deux nouvelles productions lyriques en constitueront l’armature. En coproduction avec l’Opéra national de Lorraine, Traumgörge — Görge le rêveur — sera présenté pour la première fois en France (du 16 au 20 oct.). Cet opéra, le deuxième de Zemlinsky, tente de réconcilier deux inconciliables : le rêve et la réalité, la naïveté et la conscience sociale, la nature et la civilisation, la subjectivité et l’objectivité. C’est un véritable plaidoyer pour la force du rêve et de l’imagination, dont nous avons grand besoin au moment où notre civilisation traverse une crise sanitaire mondiale et où les contraintes de la réalité pourraient nous faire renoncer à nos rêves et à nos utopies. En décembre, c’est à une (re)création mondiale à laquelle nous assisterons : celle du Palazzo incantato – Le Palais enchanté – de Luigi Rossi (du 11 au 17 déc.).
Ce fameux opéra-monde, celui de l’Arioste et du fameux labyrinthe d’Atlante, fut le dernier donné à Rome avant l’interdiction du genre par le Pape, en 1642, pour près de soixante-dix années ! Nécessitant des effectifs musicaux importants, 24 solistes, double et triple chœur à 6 et 12 voix, orchestre pléthorique pour l’époque, il fascina autant qu’il intimida des générations de musiciens depuis trois siècles. Grâce à Leonardo García Alarcón, artiste en résidence à l’Opéra de Dijon à la tête de la Cappella Mediterranea, au talent et à l’inventivité du metteur en scène Fabrice Murgia, également directeur du Théâtre National de Bruxelles, qui signera ici sa première mise en scène d’opéra, et à une distribution de chanteurs exceptionnelle, nous tenterons de faire revivre ce chef d’œuvre de l’opéra romain, après, les saisons précédentes, nous être intéressés à la naissance de l’opéra vénitien, et sa circulation en Europe (en Autriche avec El Prometeo de Draghi, et en France avec la Finta Pazza de Sacrati, premier opéra joué en France en 1641). Cette saison étant dédiée à la voix et ses sortilèges, un cycle de récitals s’ouvrira à l’automne avec notamment Natalie Dessay et Nuria Rial.
Année Beethoven oblige, l’Opéra de Dijon présentera un cycle consacré au compositeur de Bonn, avec notamment l’Intégrale des trios avec piano par David Grimal, Anne Gastinel et Philippe Cassard, une série de trois concerts consacrés aux premières sonates pour pianoforte à cinq octaves, par Jos van Immerseel, les variations Diabelli par Andreas Staier sur pianoforte également, et enfin, les 2ème, 4ème, 8ème symphonies et le Concerto pour violon, par les Dissonances et David Grimal. C’est d’ailleurs David Grimal qui ouvrira la saison avec un concert exceptionnel consacré à cette seconde voix humaine qu’est le violon, avec les Six sonates pour violon seul d’Ysaÿe auxquelles répondront en juin, pour clôturer la saison, les Sonates et partitas pour violon seul de Johann Sebastian Bach. 19/07 Info: www.opera-dijon.fr (COMUNICATO STAMPA) bellaunavitaallopera.blogspot.com

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