LA CENERENTOLA di Gioachino Rossini all'Opéra National du Capitole di Tolosa dal ventinove marzo: dirige Michele Spotti, nel cast Nicola Alaimo, Michele Angelini e Vincenzo Taormina

Un opéra de Rossini, c’est toujours une fête ! Mais quand il s’agit de La Cenerentola, le Cygne de Pesaro, au sommet de son art, nous enivre d’un cocktail détonnant : théâtre de l’absurde et comédie sentimentale, bulles de champagne musical et feu d’artifice vocal. Pour cette nouvelle production d’esprit music-hall, imaginée par Barbe & Doucet après leur inoubliable Bohème la saison dernière, une époustouflante double distribution, rompue à la pyrotechnie rossinienne, sera réunie sur la scène de l’Opéra national du Capitole. À la baguette, le talentueux chef italien Michele Spotti, de retour cette saison après Idoménée de Mozart. Fort du succès romain du Barbier de Séville en 1816 au Teatro Argentina, Rossini est réclamé dans la Ville éternelle dès la saison suivante, malgré le nouvel engagement qui le lie désormais au San Carlo de Naples et pour lequel il ne compose plus que des opéras seria. Mais le Teatro Valle de Rome veut lui aussi son opéra bouffe ! Rossini, en pleine phase d’expérimentation, décide de ruser avec le genre et de s’essayer, pour la première et dernière fois, au conte de fée. C’est moins le conte de Perrault qui retient l’attention du compositeur et de son librettiste Jacopo Ferretti que le triomphe parisien, en 1810, de l’opéra-comique Cendrillon de Nicolas Isouard. C’est Isouard qui le premier entreprit de supprimer l’élément féerique au profit d’une inflexion vers le drame bourgeois, où le merveilleux est remplacé par les moyens investis par le prince charmant pour trouver la femme de sa vie.
Dans La Cenerentola de Rossini donc, point de citrouille ni de fée marraine, mais un précepteur et un écuyer chargés d’aider leur maître à se marier. À vrai dire, Rossini substitue au féerique des contes une magie proprement musicale, qui ne refuse pas les moments mélancoliques ou dramatiques mais offre surtout, en abondance, ces vertigineux moments de virtuosité, cette savante folie d’ensembles à couper le souffle et ce comique de l’absurde qui font tout le génie du Cygne de Pesaro. Rossini émerveille par son seul génie : nul besoin de bonne fée ou de pantoufle de verre pour créer un univers merveilleux et fantasque, où l’éclat de rire ne dissimule pas un soupçon de férocité et une goutte de mélancolie. La Cenerentola, ossia La Bontà in trionfo Dramma giocoso en deux actes Livret de Jacopo Ferretti Créé le 28 janvier 1817 au Teatro Valle de Rome NOUVELLE PRODUCTION Coproduction avec le Latvijas Nacionālā Opera un Balets (Riga, Lettonie)Lettonie) 29, 30* mars, 2, 3*, 5 et 6* avril à 20h 31 mars et 7 avril à 15h Théâtre du Capitole Michele Spotti direction musicale Barbe & Doucet mise en scène, décors, costumes et chorégraphie Florence Bas collaboration artistique Oskar Paulins lumières Adèle Charvet | Floriane Hasler * Angelina (La Cenerentola) Levy Sekgapane | Michele Angelini * Don Ramiro Florian Sempey | Philippe Estèphe * Dandini Nicola Alaimo | Vincenzo Taormina * Don Magnifico Alex Rosen | Adolfo Corrado * Alidoro Céline Laborie Clorinda Julie Pasturaud Tisbe Chœur de l’Opéra national du Capitole Gabriel Bourgoin Chef de chœur Orchestre national du Capitole Tarifs : 10 à 113 € - Durée : 2h40 avec entracte Opéra en langue italienne surtitré en français Opéra enregistré par France Musique 20/02/2024 Info: www.opera.toulouse.fr Foto: Agnese Zeltina bellaunavitaalloperablogspot.com

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